"Un glossaire financier pour mieux comprendre le charabia..."
Soyons précis, chaque mot a sa signification et donc sa place !
Connaître et comprendre le jargon financier peut vous permettre d'éviter des erreurs lorsque vous parlez
à un expert comptable, un banquier ou consultez Shake My BP.
Si un mot vous manque... proposez-le grâce au lien ci-dessous, nous l'ajouterons au glossaire.
Il y a 5 mots dans ce répertoire commençant par la lettre C.
Charges externes
Ensemble de ce que vous avez acheté à des tiers : fournisseurs de matières premières, de marchandises, de services (financiers, juridiques, comptables, recherches et développement, ingénierie, développement informatique, infogestion de votre système d'information...).
Ces charges seront donc d'autant plus élevées que vous avez choisi d'externaliser une grande partie de vos activités. En contrepartie, si vous externalisez, vous aurez moins de salaires à payer ou de charges d'amortissement provenant des immobilisations, puisque vous aurez moins de salariés et de machines.
Les charges externes sont réparties sur trois lignes principales pour le calcul de votre résultat d'exploitation :
Ces charges seront donc d'autant plus élevées que vous avez choisi d'externaliser une grande partie de vos activités. En contrepartie, si vous externalisez, vous aurez moins de salaires à payer ou de charges d'amortissement provenant des immobilisations, puisque vous aurez moins de salariés et de machines.
Les charges externes sont réparties sur trois lignes principales pour le calcul de votre résultat d'exploitation :
- les matières premières (qui recensent tous vos achats de l'année) que vous utilisez pour votre activité de production,
- les marchandises que vous allez revendre sans les transformer,
- les autres achats et charges externes qui sont un fourre-tout pour tout ce que vous avez acheté d'autre aux tiers (services du comptable, factures de la banque hors intérêts qui se trouvent dans les charges financières, factures des sous-traitants, intérim, entretien des locaux, loyers, frais de communication, etc).
Chiffre d’affaires
Le chiffre d'affaires représente le montant des affaires (hors taxes) réalisées par l'entreprise avec les tiers dans l'exercice de son activité professionnelle normale et courante. Source INSEE
Il se calcule en multipliant le nombre de produits vendus (biens et/ou services) dans l'année au prix unitaire des produits.
Par exemple si vous avez vendu dans l'année 100 t-shirts au prix unitaire de 30 euros alors votre chiffre d'affaires est de 100 x 30 = 3000€.
Il se calcule en multipliant le nombre de produits vendus (biens et/ou services) dans l'année au prix unitaire des produits.
Par exemple si vous avez vendu dans l'année 100 t-shirts au prix unitaire de 30 euros alors votre chiffre d'affaires est de 100 x 30 = 3000€.
Compte courants d'associés
Compte de la comptabilité d’une entreprise dans lequel sont recensés les mouvements d’argent entre le patrimoine d’un associé et celui de l’entreprise.
Ces sommes sont à considérer comme des prêts entre associés et entreprise. Ces prêts peuvent être remboursés rapidement ou non (durée indéterminée) et même donner lieu à versement d’intérêts (charges financières) par l'entreprise aux associés.
Par exemple lors de la création d’une entreprise les associés peuvent décider d’apporter 10.000€ : la moitié au capital social (avec comme contrepartie des parts sociales mais aucune date de remboursement) et l’autre moitié en comptes courants d’associés (CCA - qui pourront être récupérés lorsque la trésorerie le permettra).
Nota bene 1 : un associé de SARL n’a pas le droit d’emprunter auprès de l’entreprise (CCA négatif, ou à l'actif du bilan de la société), de même que les associés dirigeants d’une SA ou SAS.
Nota bene 2 : une banque peut demander un engagement de blocage de compte courant d’associés en contrepartie de l’octroi d’un financement, cela ne bloque rien dans la pratique car un CCA n’est pas un compte "bancaire" mais "comptable" et que la somme apportée par les associés aura servi à compléter le financement bancaire - pour régler le fournisseur d'une machine par exemple. Il s’agit donc d’un engagement moral de ne pas retirer de sommes des CCA tant que le prêt bancaire principal n’a pas été remboursé.
Ces sommes sont à considérer comme des prêts entre associés et entreprise. Ces prêts peuvent être remboursés rapidement ou non (durée indéterminée) et même donner lieu à versement d’intérêts (charges financières) par l'entreprise aux associés.
Par exemple lors de la création d’une entreprise les associés peuvent décider d’apporter 10.000€ : la moitié au capital social (avec comme contrepartie des parts sociales mais aucune date de remboursement) et l’autre moitié en comptes courants d’associés (CCA - qui pourront être récupérés lorsque la trésorerie le permettra).
Nota bene 1 : un associé de SARL n’a pas le droit d’emprunter auprès de l’entreprise (CCA négatif, ou à l'actif du bilan de la société), de même que les associés dirigeants d’une SA ou SAS.
Nota bene 2 : une banque peut demander un engagement de blocage de compte courant d’associés en contrepartie de l’octroi d’un financement, cela ne bloque rien dans la pratique car un CCA n’est pas un compte "bancaire" mais "comptable" et que la somme apportée par les associés aura servi à compléter le financement bancaire - pour régler le fournisseur d'une machine par exemple. Il s’agit donc d’un engagement moral de ne pas retirer de sommes des CCA tant que le prêt bancaire principal n’a pas été remboursé.
Compte de résultat
Issu de la saisie de la comptabilité le compte de résultat présente l’ensemble des produits et des charges engagées au cours d'un exercice.
Il permet de calculer le résultat qui est soit un bénéfice soit un déficit.
Sa logique de construction est en général la suivante : les charges comptabilisées doivent avoir été spécifiquement engagées (pas forcément payées à la date de l'arrêté comptable) pour générer le chiffre d'affaires de l'exercice. Les charges qui ne sont pas afférentes à l'exercice objet de l'arrêté sont compensées par une écriture comptable afin de ne pas être prises en compte. Exemples : production stockée et production immobilisée.
Le principe de l'amortissement des immobilisations respecte la même règle.
Exemple : vous avez acheté 300 t-shirts (à 1€ pièce) pour démarrer votre activité mais n'en avez vendu que 100 à 30€ pièce sur le premier exercice de 12 mois. Votre chiffre d'affaires est de 3000€ mais pour calculer votre résultat on ne prendra pas en compte les t-shirts invendus car ils pourront générer du chiffre d'affaires sur l'exercice suivant. Il faut donc enlever au chiffre d'affaires le prix d'achat des seuls t-shirts vendus, soit 100 x 1 = 100.
Votre résultat est donc égal à 3000 - 100 = 2900€.
ATTENTION : vous comprenez vite que votre trésorerie (sur votre compte en banque par exemple) n'est pas de ce montant puisque vous avez bien payé tous les t-shirts achetés à votre fournisseur. Il est donc important de se rendre compte que le résultat (ici 2900€) est très souvent différent de la trésorerie (ici 2700€, car les 300€ d'achats de t-shirts ont bien été payés). D'où l'importance de faire un prévisionnel de trésorerie en plus du prévisionnel de résultat.
Il permet de calculer le résultat qui est soit un bénéfice soit un déficit.
Sa logique de construction est en général la suivante : les charges comptabilisées doivent avoir été spécifiquement engagées (pas forcément payées à la date de l'arrêté comptable) pour générer le chiffre d'affaires de l'exercice. Les charges qui ne sont pas afférentes à l'exercice objet de l'arrêté sont compensées par une écriture comptable afin de ne pas être prises en compte. Exemples : production stockée et production immobilisée.
Le principe de l'amortissement des immobilisations respecte la même règle.
Exemple : vous avez acheté 300 t-shirts (à 1€ pièce) pour démarrer votre activité mais n'en avez vendu que 100 à 30€ pièce sur le premier exercice de 12 mois. Votre chiffre d'affaires est de 3000€ mais pour calculer votre résultat on ne prendra pas en compte les t-shirts invendus car ils pourront générer du chiffre d'affaires sur l'exercice suivant. Il faut donc enlever au chiffre d'affaires le prix d'achat des seuls t-shirts vendus, soit 100 x 1 = 100.
Votre résultat est donc égal à 3000 - 100 = 2900€.
ATTENTION : vous comprenez vite que votre trésorerie (sur votre compte en banque par exemple) n'est pas de ce montant puisque vous avez bien payé tous les t-shirts achetés à votre fournisseur. Il est donc important de se rendre compte que le résultat (ici 2900€) est très souvent différent de la trésorerie (ici 2700€, car les 300€ d'achats de t-shirts ont bien été payés). D'où l'importance de faire un prévisionnel de trésorerie en plus du prévisionnel de résultat.
Crédit-bail
Contrat de location d’un bien passé entre un particulier ou une société, qui souhaite utiliser le bien et s’appelle le crédit-preneur, et une société spécialisée dans le crédit-bail, le crédit-bailleur, souvent filiale d’une groupe bancaire.
Le crédit-bailleur achète le bien (mobilier ou immobilier), en est donc propriétaire, et le loue à son client, le crédit-preneur, qui en est donc locataire.
Pour le crédit-preneur entreprise le bien n’est pas immobilisé (donc non visible dans son patrimoine, le bilan) car il n’en est pas propriétaire.
Pour autant, du point de vue des banques, ce financement est assimilé à un financement bancaire.
Processus :
- le professionnel détermine quel investissement il veut faire,
- il contacte le crédit-bailleur qui fait une étude de risque et donne (ou non) son accord, puis fait signer le contrat,
- le crédit-bailleur se rapproche du vendeur de l’équipement et l’achète,
- le crédit-preneur peut prendre livraison du bien auprès du vendeur, mais en tant que locataire,
- le crédit-preneur paie ses loyers sur la durée prévue au contrat.
À noter que les loyers sont enregistrés en comptabilité dans les "autres achats et charges externes" puisqu’ils sont payés à un tiers.
Si l’entreprise finance son bien grâce à un crédit bancaire classique (on dit "amortissable" pour signifier que le capital est remboursé dans les échéances contrairement à un loyer) seuls les intérêts payés dans les mensualités sont enregistrés comme "charges financières" et une partie du prix d’achat du bien sera enregistré en "dotations aux amortissements".
Le crédit-bailleur achète le bien (mobilier ou immobilier), en est donc propriétaire, et le loue à son client, le crédit-preneur, qui en est donc locataire.
Pour le crédit-preneur entreprise le bien n’est pas immobilisé (donc non visible dans son patrimoine, le bilan) car il n’en est pas propriétaire.
Pour autant, du point de vue des banques, ce financement est assimilé à un financement bancaire.
Processus :
- le professionnel détermine quel investissement il veut faire,
- il contacte le crédit-bailleur qui fait une étude de risque et donne (ou non) son accord, puis fait signer le contrat,
- le crédit-bailleur se rapproche du vendeur de l’équipement et l’achète,
- le crédit-preneur peut prendre livraison du bien auprès du vendeur, mais en tant que locataire,
- le crédit-preneur paie ses loyers sur la durée prévue au contrat.
À noter que les loyers sont enregistrés en comptabilité dans les "autres achats et charges externes" puisqu’ils sont payés à un tiers.
Si l’entreprise finance son bien grâce à un crédit bancaire classique (on dit "amortissable" pour signifier que le capital est remboursé dans les échéances contrairement à un loyer) seuls les intérêts payés dans les mensualités sont enregistrés comme "charges financières" et une partie du prix d’achat du bien sera enregistré en "dotations aux amortissements".
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